Aquilino Morelle, et le grand flou du conflit d'intérêts
enquête

Aquilino Morelle, et le grand flou du conflit d'intérêts

Ces scandales médiatiques qui se dégonflent devant la justice (3)

Réservé à nos abonné.e.s
Un gros coup de pompe. En moins de vingt-quatre heures, Aquilino Morelle a été contraint à la démission. C'était le 18 avril 2014. La veille, Mediapart avait allumé le conseiller de François Hollande en racontant qu'il avait fait venir un cireur de chaussures à l'Elysée. Au-delà du symbole, l'accusation de conflit d'intérêts était la plus grave : Mediapart a découvert qu'en 2007, Morelle avait travaillé en secret pour un labo alors qu'il était en poste à l'IGAS (Inspection générale des affaires sanitaires). Ce soupçon de conflit d'intérêts lui a été fatal. Moins d'un an après, l'enquête préliminaire a pourtant conclu que l'infraction était "insuffisamment caractérisée". Condamné médiatiquement, blanchi par la justice, Morelle a-t-il été accusé à tort par Mediapart ?



Aquilino Morelle tient sa revanche à la une du Parisien. "Blanchi, l'ex-conseiller de Hollande contre-attaque", annonce le quotidien, lundi 9 mars. Dans une "interview exclusive", Morelle explique avoir "été innocenté par la justice". La prise illégale d'intérêts ? "Cette accusation "ronflante" n'a jamais eu le moindre fondement. Elle n'était qu'une calomnie destinée à me contraindre à quitter mes fonctions (...). Le dossier est vide. Je suis lavé de toutes ces allégations mensongères que la presse a relayées sans aucune retenue. Mais que vaut la présomption d'innocence face à un lynchage médiatique organisé", ...

Il vous reste 94% de cet article à lire

Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Partager cet article Commenter

Lire aussi

DSK : de la sodomie à la relaxe

Ces scandales médiatiques qui se dégonflent au tribunal (2)

Ces scandales médiatiques qui se dégonflent au tribunal (1)

De Bettencourt à Compiègne, les promenades judiciaires d'Eric Woerth

Manifestation du C9M : ces médias qui réfutent le terme "ultradroite"

Pour qualifier le mouvement, certains ont préféré "néofasciste"

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.